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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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mercredi 30 avril 2008

Tunisie : "Business as usual"

Paris, Tunis, le 29 avril 2008 - La FIDH et ses affiliées tunisiennes, la LTDH, le CNLT et l'ATFD, et française, la LDH, expriment leur consternation après le discours du Président français, à Tunis le 28 avril 2008. Sous le prétexte qu'il ne pouvait s'ériger en "donneur de leçon" à l'égard de son "ami" le Président tunisien, Nicolas Sarkozy n'a rien fait d'autre en réalité que donner à son homologue, comme son prédécesseur l'avait fait, un blanc-seing pour sa politique et ses méthodes arbitraires concernant les droits de l'Homme.

Il ne s'agissait pas en l'occurence de s'ériger en "donneur de leçon", mais en partenaire responsable et soucieux, en tant que futur président de l'Union européenne, de soutenir une évolution démocratique dont tous les observateurs internationaux s'accordent à constater la cruelle absence. Si l'on ne peut faire le reproche au président français d'ignorer l'accord d'association qui lie la Tunisie et l'Union européenne - il y a fait référence -, on reste perplexe devant la lecture tronquée qu'il en a faite, en ignorant que la question des droits de l'Homme est censée constituer un "élément essentiel" de cet accord. De même a-t-il ignoré les engagements pris par la Tunisie au titre des instruments internationaux garantissant les droits universels, et celles et ceux au sein de la société civile, qui les défendent au prix de leur liberté.

La signature de contrats commerciaux, la gestion des migrations et la lutte contre le terrorisme sont apparues in fine comme les principales préoccupations de la France. Non que ces préoccupations soient illégitimes, il n'était pas nécessaire pour les faire valoir, d'accréditer un régime autoritaire.

En guise de "rupture", le Président Sarkozy a offert à Tunis une manifestation attristante de la pire des continuités.

mardi 29 avril 2008

Droits de l'Homme et partenariat euro-méditerranéen doivent rester indissociables

Nicolas Sarkozy est en Tunisie du 28 au 30 avril. Hélène Flautre (Verts/ALE) Présidente de la Sous-commission des droits de l'Homme du Parlement européen, l'appelle à ne pas négliger les droits de l'Homme et s'inquiète du projet d'installer le secrétariat général de la future Union pour la Méditerranée à Tunis.

Si les projets d'envergure comme la dépollution de la Méditerranée ou le développement des énergies solaires sont nécessaires à la consolidation du processus Euromed, Helene Flautre rappelle que les entraves à l'état de droit et aux droits de l'Homme dans la région sont aujourd'hui les principaux obstacles au développement.

Pour Hélène Flautre, "le choix d'un tel siège, dans un pays où les droits de l'Homme sont constamment bafoués, sème le doute sur l'ambition démocratique de cette Union pour la Méditerranée".

"Dans la Tunisie de Ben Ali, pas un jour ne se passe sans qu'un défenseur des droits de l'Homme ne soit opprimé ou harcelé: l'agression par les forces de l'ordre de Sihem Bensedrine et de son époux, Omar Mestiri, à leur retour d'Europe le 3 mars dernier ou celle de l'avocate Radhia Nasraoui, Présidente de l'association de lutte contre la torture en Tunisie, le 18 avril dernier alors qu'elle voulait se rendre dans les locaux de l'Administration des prisons, l'interdiction d'une mission de la FIDH en Tunisie le 20 avril dernier ou encore le harcèlement et l'intimidation à l'égard de la famille du journaliste d'opposition Taoufik Ben Brik le 21 avril dernier en sont les exemples les plus récents.

Le Président français doit obtenir de son homologue tunisien des engagements concrets sur l'arrêt du harcèlement des opposants et des défenseurs des droits de l'Homme, sur le déblocage des fonds alloués à la société civile tunisienne, sur la rénovation de la justice vers son indépendance et sur l'organisation d'élections libres pour la présidentielle de l'année prochaine."

jeudi 24 avril 2008

Chasse aux militants antinucléaires : les Verts interpellent le ministre de l'intérieur

Les Verts apportent leur soutien plein et entier au réseau Sortir du nucléaire et dénoncent la mise en garde à vue de Jean Marcon militant antinucléaire du pays d’Aix au simple motif de diffusion de tracts contre le réacteur ITER.

Après la garde à vue de Stéphane Lhomme, porte parole du réseau sortir du nucléaire par la DST voilà quelques semaines, cette nouvelle arrestation démontre qu'une véritable répression contre les militants antinucléaire est en train de se mettre en place en France.

Les Verts demandent solennellement au ministre de l’intérieur de s’expliquer afin de faire toute la lumière cette garde à vue anormale de M. Marcon.

Les Verts seront extrêmement attentifs et mobilisés sur les suites données à cette affaire.

Les Verts s’associent à la commémoration du génocide arménien

Les Verts s’associent aux manifestations organisées le jeudi 24 avril en France pour commémorer le 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915.

Les Verts tiennent à rendre hommage au million et demi de victimes arméniennes, massacrées lors du premier génocide du XXème siècle.

Un des principaux engagements des Verts est la lutte pour le respect des droits de l’homme et des minorités.

Pour cela, le devoir de mémoire est essentiel. Parce que la France a mis plus de 50 ans à reconnaître sa responsabilité dans le génocide juif des années 40, que, sur la décolonisation, le travail de mémoire n’est toujours qu’entamé, il est bien difficile de jouer l’exemplarité face aux autres Etats. C’est cependant un enjeu très important : il est nécessaire que l’Etat turc admette l’existence du génocide arménien et sa responsabilité, si l’on veut un jour qu’il y ait réconciliation entre le peuple turc et le peuple arménien. C’est la première des réparations.

Les Verts ont été les premiers à déposer une loi en faveur de la reconnaissance officielle par la France du génocide arménien. Aujourd’hui, cette loi, datée du 29 janvier 2001, existe. Mais cela ne suffit pas. Les Verts appellent en ce jour mémorable la Turquie à cesser de faire régner l’omerta sur cette question, d’ouvrir les débats dans le pays, et de libérer les prisonniers politiques pour que le processus de réparation commence.

En ce jour douloureux, les Verts tiennent à assurer la communauté arménienne de leur pleine et entière solidarité.


Nécrocarburants : Borloo et Bussereau persistent et signent !

Le gouvernement n'a décidément tiré aucune leçon de la crise alimentaire et du rôle criminel des politiques en faveur des agro-carburants.

M. Bussereau vient de déclarer qu'il ne fallait pas « interrompre le mouvement qui est en cours sur les agro-carburants » . La veille, Monsieur Borloo déclarait que la France allait faire une pause tout en affirmant que « les investissements déjà lancés pour produire des biocarburants de 1ère génération seront toutefois honorés ».


Ce n'est pas en réfléchissant sur les agrocarburants de 2e génération que nous stopperons la famine. Nous devons revoir immédiatement au niveau français et européen nos objectifs agricoles et opérer un tournant révolutionnaire en la matière. C'est une question de vie ou de mort.

À l'occasion de la présidence française, les Verts demandent solennellement que l'objectif des 10 % d'agro-carburants en 2020 soit abandonné.

Plus généralement, les Verts rappellent que face à la crise alimentaire, une politique incitant à la réimplantation de cultures vivrières et, plus globalement, de denrées alimentaires, doit être mise en place d'urgence autant en matière d'aide au développement que dans le cadre de la rénovation de la PAC.

La logique du tout voiture est périmée. Dominique Bussereau préfère défendre l'intérêt des industriels qui veulent trouver un nouveau marché lucratif plutôt que l'intérêt général. Il faut développer massivement les alternatives au transport routier et sortir d'une logique qui date d'avant Pompidou.

Encore une fois en matière écologique le gouvernement dit noir et blanc en même temps. Encore une fois, les intérêts des industriels passent avant l'intérêt général.

RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


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Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

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- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006